Bienvenue dans notre nouvelle page FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ)

Vous y trouverez la liste des questions les plus fréquement abordées et les réponses que nous y apportons.

Cette liste est interactive et vous pouvez nous adresser vos questions sur notre boite mail :

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si votre question revêt un caractère récurrent, nous la publierons, dans le cas contraire, nous nous efforcerons d’y répondre par mail

VS

Le son du vinyle est-il meilleur que le son digital (CD ou dématérialisé) ?

Et bien cela dépend ! Et de plusieurs critères !

Le premier d’entre-eux est celui de l’origine du support et de son process d’élaboration et de fabrication, à savoir :

  • Le mastering
  • Le pressage (s’agissant du vinyle)

Nous pourrions nous arrêter là en disant : enregistrement analogique = vinyle / enregistrement numérique = CD ou dématérialisé : mais ce n’est pas si simple !

Sur le papier, le son analogique est parfait. Pas d’algorithmes de compression, pas l’échantillonnage (générateurs de pertes d’informations peu ou prou). Mais cela suppose que les bandes magnétiques soient en bon état ainsi que le matériel servant à enregistrer et à reproduire (magnétophones).

Inversement, Le numérique peut être bon et concurrencer l’analogique, s’il est élaboré correctement, avec du bon matériel de studio, un échantillonnage le plus élevé possible (même si cela ne fait pas tout), sans compressions et avec de bons ingénieurs du son.

S’agissant de l’analogique, dans les années 60′ et 70′, où le vinyle régnait seul, les studios d’enregistrement travaillaient avec du matériel analogique (mixage, traitement du son, magnétophones à bandes…) et ensuite, les usines chargées de la fabrication concevaient un moule de pressage, réglaient les machines et produisaient. Nous étions alors certains que la chaine de l’analogique était respectée d’un bout l’autre. Aujourd’hui, il en va autrement. Cinq éventualités s’offrent à nous :

  • Enregistrements « anciens », 60′-70′ donc, avec moule de pressage de l’époque conservé : on a alors toutes les cartes en main pour être en mesure de refabriquer de bon vinyles (tout dépendra alors seulement de l’usine)
  • Enregistrements « anciens », sans moule de pressage (perdu ou détruit), mais avec la bande magnétique conservée : il faut donc refaire un moule, en réutilisant le magnétophone ayant servi à l’enregistrement, s’il est encore en bon état
  • Enregistrements « anciens », sans moule de pressage ni bandes magnétiques : c’est le pire des scénarii : il faut refaire un moule sur la base du remastering numérique souvent (mal) fait dans les années 80′, voire fait à partir d’un CD !
  • Enregistrements « récents », faits en numérique, souvent sur la base de formats haute définition : tout dépendra alors du soin particulier accordé au mastering par l’ingénieur du son, qui prendra la peine ou non d’optimiser son mixage pour le vinyle
  • Enregistrements « récents », faits en analogique : c’est rare, car le matériel nécessaire est devenu rare, mais on en trouve

 Mais alors comment doit-je faire nous direz vous ? Et bien c’est là que la qualité du disquaire intervient. C’est lui qui doit bien vous conseiller et vous orienter.

Pour le numérique, la problématique est plus simple. On peut raisonnablement considérer que tout ce qui est produit depuis les années 90′ est fait pour être écouté sur des supports numériques. Tout dépendra alors uniquement de la qualité de production (prise de son, mixage…)

En conclusion, nous dirions qu’il faut privilégier le vinyle dès lors que l’on a affaire à disque bien pressé sur la base d’un vrai mastering analogique ou numérique « conçu pour », et les supports numériques (CD ou dématérialisé) pour le reste.

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Peut-on transformer sa vieille chaine HiFi en chaine HiFi connectée ?

Rien de plus simple !

L’ajout d’un simple récepteur bluetooth ou d’un lecteur réseau (streamer) suffit à permettre la diffusion sur une chaine HiFi récente ou ancienne de contenus dématérialisés, par abonnement ou stockés localement sur disque, sans oublier les radios internet ! Ne pas hésiter à nous solliciter pour évoquer cette possibilité avec nous !

VS

Que faut-il choisir entre des enceintes colonnes ou des enceintes compactes ?

Le choix entres ces deux types d’enceintes se fera sur la base de plusieurs critères :

  • Critère esthétique : la « pollution » visuelle d’une paire d’enceintes compactes est moindre par rapport à des colonnes, mais à condition qu’elles soient intégrées dans un mobilier existant (bibliothèque, étagères…). Le fait de les mettre sur des pieds dédiés n’est que dans très rares cas un facteur « esthétisant », au contraire.
  • Critère d’encombrement : l’enceinte compacte est moins invasive, mais là aussi, à condition de pouvoir profiter de son mobilier existant. Une paire d’enceintes compactes posées sur pied prendra la même place au sol qu’une paire de colonne, à peu de choses prêt
  • Critère budgétaire : on trouve plus d’enceintes compactes dans les premiers prix, mais attention, il en existe des (très) haut de gamme, aussi chères que des colonnes !
  • Critère acoustique : sur ce point, les choses sont plus subtiles à intégrer : pour comparer, il faut absolument raisonner à budget égal : hors exceptions et dans les grandes lignes, l’enceinte colonne sera plus généreuse dans le bas du spectre (grave) et aura plus de « présence » (impression « live »). L’enceinte compacte sera par contre mieux « timbrée », plus à même à fournir des détails, présentera une scène sonore plus ouverte et sera aussi plus à l’aise dans des environnements acoustiques difficiles (moins d’effet de « sol »). Cela s’explique par le fait que (toujours à budget constant) le constructeur sera en mesure d’intégrer des composants plus qualitatifs car moins nombreux (moins de haut-parleurs, filtre plus simple, ébénisterie réduite…). Mais sur ce dernier critère, étant donné qu’il y a des exceptions, il convient comme d’habitude d’écouter et comparer !

Enfin, deux éléments sont à prendre en compte qui peuvent permettre de départager :

  • S’orienter vers des enceintes colonnes de petite taille (que nous avons plaisir à nommer « colonnettes » ! nldr)
  • Compléter ses enceintes compactes par un caisson HiFi (système « tri-phonique »), qui, bien réglé et bien positionné, peut donner des résultats redoutables !

VS

Est-il pertinent de remplacer ses câbles sur son système ?

Oui, mais avec cohérence et méthode.

Tout d’abord, il faut savoir que dans un système HiFi, il y a plusieurs sortes de câbles. Nous en dénombrons 5 :

  1. Les câbles haut-parleurs : ce sont ceux qui relient votre amplificateur aux enceintes
  2. Les câbles de modulation : ce sont des câbles de type « analogiques », qui servent à relier vos sources (lecteur CD, platine vinyle, DAC, tuner, lecteur réseau…) à votre amplificateur. Ces câbles servent également à faire des liaisons entre un préamplificateur et un amplicateur de puissance pour ceux qui ont décidé de les séparer. Ces câbles ont à leur extrémité des fiches de type « RCA » (ou CINCH) la plupart du temps, et dans des cas exceptionnels, des fiches de type XLR (présents plutôt sur le matériel haut de gamme)
  3. Les câbles numériques : ces câbles servent à liaisonner des sources de type numérique à soit des entrées numériques d’amplificateur, soit des convertisseurs (DAC). Ces liaisons répondent à la norme « SPDIF », et se présentent sous forme optique (fiche toslink) ou sous forme coaxiale (fiche RCA). Une forme plus « haut de gamme » de câbles numériques existe, les câbles « AES/EBU », hérités des studios d’enregistrement et à base de fiches XLR
  4. Les câbles secteurs : ce sont tout simplement ceux qui relient vos appareils aux prises secteur pour les alimenter (type IUC, Philips ou « Oreilles de Mickey »).
  5. Les câbles réseaux : il s’agit des câbles servant à relier des appareils connectés (amplis, lecteurs réseaux…) à votre box ou à un routeur, souvent à la place d’une liaison WiFi. Se sont des câbles de type « Ethernet », équipés de prises RJ45.

A part les câbles réseaux, le remplacement de câbles standards par des câbles de meilleure qualité donne des résultats tangibles, et pour ceux qui pourraient en douter (ce qui peut se concevoir), le mieux est de procéder à des essais par le biais de prêts de câbles.

L’apport constaté prend une nature différente suivant le type de câble auquel on a affaire. Selon, cela agit sur la nature et la couleur de l’image sonore, sur la transparence, la diminution des duretés sonores, la dynamique, la fluidité.

A tester donc, çà n’engage à rien !

VS

Faut-il choisir des enceintes sans fils ou bien un système traditionnel à éléments séparés ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour orienter votre choix, qu’il conviendra de bien sous-peser :

  1. Compacité : avantage enceintes sans fils. Tout est intégré à l’intérieur : l’amplification et le module de communication internet/wifi/bluetooth. Les systèmes à éléments séparés sont forcement plus invasifs, peu ou prou, sauf à privilégier des enceintes reliées à un ampli connecté ou une mini-chaine, compromis qui peut s’avérer très intéressant.
  2. Rapport qualité/prix : avantage éléments séparés. De ce point de vue, à de rares exceptions près, tout ce que nous avons pu tester à ce jour démontre qu’un système à éléments séparés offre un meilleur rendu sonore par rapport à la dépense engagée. La concurrence des enceintes sans fils n’est à ce jour pas assez développée ce qui ne favorise pas non plus l’émergence de prix compétitifs. Cela évoluera peut-être au fil des années à venir. Le type d’amplification utilisé joue également un rôle déterminant sur la musicalité. Le mieux est de comparer en magasin.
  3. Agencement et positionnement : avantage enceintes sans fils : Elles n’ont besoin que d’une prise de courant pour fonctionner, et donc, elles offrent plus de liberté quand à leur positionnement dans une pièce, si par exemple, il n’est pas possible de passer un câble de liaison (porte, fenêtre, cheminée à contourner…).
  4. Pollution visuelle : ex-æquo : pour peu qu’un système à éléments séparés ne soit constitué que d’une paire d’enceintes reliées à un ampli connecté ou une mini-chaine, le nombre de fils sera identique au total si l’on tient compte du fait que les enceintes sans fils doivent tout de même être reliées au secteur par un câble.
  5. Maintenabilité : avantage éléments séparés. Les enceintes sans fils sont équipés d’amplis classe D, quasi impossible à dépanner « au composant », il faut changer des cartes complètes, beaucoup plus couteuses et disponibles en pièce détachée moins longtemps. Les enceintes sans fils, comme tout appareil compact, se démontent plus difficilement et l’accès aux parties électroniques est compliqué. A contrario, les systèmes à éléments séparés le plus souvent à base d’ampli classe A/B se réparent plus facilement avec des composants électroniques standards. Qui plus est, en cas d’impossibilité de réparer un élément, seul l’un d’entre-eux n’est à racheter.
  6. Design : tout est affaire de goût. Ce qui est certain, c’est que l’on constate que les enceintes sans fils ont en général un design plus « disruptif » que les enceintes traditionnelles. Mais le design, cela coute de l’argent, on en revient au point numéro 2.
  7. Évolutivité : avantage éléments séparés. Il est possible de changer ou de compléter tel ou tel élément, pour opérer une montée en gamme progressive. L’ajout d’une platine vinyle sera plus cohérent sur un système à éléments séparés qui lui seul n’interrompt pas la chaine de l’analogique, et ce, même si les enceintes sans fils disposent d’un connecteur prévu pour çà.

Voilà, à vous de faire votre choix, et là aussi, nous sommes là pour vous guider.

Qu’en est-il de l’obsolescence du matériel HiFi ?

Ce sujet est complexe, délicat à définir précisément, appelle un traitement au cas par cas, tout du moins, s’agissant de la HiFi.

Pour vous éclairer, voici les points qu’il convient d’avoir à l’esprit lors de l’achat d’un appareil HiFi :

  1. Plus un appareil est intégré et miniaturisé, plus il est difficile à réparer. D’abord parce qu’il est souvent impossible au technicien de le démonter, mais aussi parce que l’exiguïté rend très difficile le prélèvement de points de mesure pour établir un diagnostic. A contrario, l’électronique intégrée dans les systèmes à éléments séparés avec des encoffrements plus spacieux facilite les interventions, et leur conception le plus souvent à base de composants électroniques standards met plus de chance du côté de la probabilité d’une réparation possible dans la durée (parfois au delà de 20 ans).
  2. Tous les appareils ne sont pas logés à la même enseigne sur le plan des statistiques de panne. Par ordre du plus mauvais au meilleur élève de la classe si l’on se base sur notre fichier SAV : les enceintes bluetooth, les enceintes sans fils, les casques sans fils, les amplis home-cinéma, les lecteurs CD, les platines vinyles, les sources dématérialisées, les amplis, les enceintes, les câbles.
  3. Plus un produit est fabriqué loin, plus il sera long et compliqué d’obtenir des pièces et de rentrer en communication avec le support technique.
  4. Pour les produits importés, la solidité de la structure de l’importateur et de ses moyens techniques est à regarder de près.
  5. La complexité du schéma électronique. Certains constructeurs commercialisent des appareils qui peuvent certes s’avérer d’excellente qualité sur le plan sonore mais dont la réparation peut être extrêmement chronophage (voire impossible) et/ou empêcher une réparation en local avec retour à l’usine ou en station technique agréée parfois éloignée, donc long et couteux.
  6. La pérennité de la marque, à savoir, sa santé financière, la taille de sa structure, sa durée d’existence sur le marché et sur quoi se base sa stratégie.

Faut-il investir aujourd’hui dans du matériel pour écouter de la musique dématérialisée ?

Pour répondre à cette question très actuelle, il convient tout d’abord de poser le postulat suivant : les appareils pour écouter de la  musique dématérialisée sont venus enrichir la grande famille des sources audios, aux côtés des platines vinyles, lecteurs CD, tuners et autres engins plus ou moins disparus.

Les sources dématérialisées viennent donc entrer en compétition avec les autres, avec les avantages et inconvénients que cela suppose. Du reste, absolument rien n’empêche de compléter sa chaine HiFi par des appareils de lecture de musique dématérialisée sans forcément envisager d’éliminer les autres sources. Tout cela peut donc cohabiter sans aucuns problèmes. Beaucoup aujourd’hui possède un streamer à côté d’une platine vinyle le tout relié à un ampli et une paire d’enceintes.

Voyons donc maintenant sous différents axes de quoi il retourne :

  1. Sur le plan du résultat sonore : après moultes essais que nous avons pu effectuer, et parfois avec la complicité de certains de nos clients, et bien la conclusion est sans appel : cela dépend !!! et notamment, de l’origine du support phonographique (pressage, encodage, mastering etc.), qu’il soit numérique ou bien dématérialisé. En clair, cela veut dire que si l’on veut être certain qu’en toutes circonstances, le résultat soit optimal, il faut disposer d’une platine vinyle, d’un streamer et d’un lecteur CD, puis aller à la chasse au disque ou fichier de la meilleure qualité qui soit. Le choix de la plateforme de streaming à laquelle vous souhaitez vous abonner sera aussi déterminant pour les amateurs de musique dématérialisée.
  2. Sur le plan de l’utilisation : le vinyle puis le CD nous ont habitués à une approche très « tactile » de la pratique de l’écoute musicale : on met son CD dans le tiroir, en appui sur le bouton fermeture puis sur play et aussitôt, la musique s’offre à nos oreilles. Même idée pour le vinyle. Pour l’écoute de musique dématérialisée, c’est un peu plus compliqué, mais entendons nous bien, pas besoin d’être diplômé en informatique, c’est (beaucoup) plus simple que de réserver une chambre d’hôtel sur internet ! Les interfaces s’améliorent de jours en jours, de plus en plus intuitives, et les mises en services se font en se laissant guider, l’appel à la notice étant rarement de mise. Votre revendeur est là en dernier recourt pour vous aider sans oublier les explications livrées au comptoir au moment de l’enlèvement du matériel. Pas d’affolement donc et attention aux idées reçues !
  3. Sur le plan financier : les supports « matériels », CD et vinyles coûtent chers, un dizaine d’euros d’occasion et entre 15 et 25 euros neufs. Un abonnement sur un site de streaming de qualité (niveau CD et supérieur) revient à moins de 15 euros par mois pour quelques dizaines de millions de titres en lignes.
  4. Sur le plan de la fiabilité : nous commençons à avoir suffisamment de recul sur les appareils de lecture de musiques dématérialisées (Lecteurs réseaux, DAC) pour pouvoir dire que ce sont eux qui ont le taux de panne le plus bas ou bien qui nécessitent le moins d’opérations de maintenance. Viennent ensuite les platines vinyles, dont les pannes sont rares et ou l’entretien se limite au remplacement de la courroie (une vingtaine d’euros) par période de 5-10 ans et le diamant dont le coût est proportionné à la gamme de la platine en général (l’ordre de grandeur est de 10%), le tout pouvant être effectué soi-même. Le lecteur CD quand à lui connait aujourd’hui des taux de panne plus élevés que par le passé, les blocs optiques sont plus fragiles et disponibles moins longtemps (10 ans max) et nécessite obligatoirement un passage par un atelier de réparation.

Voilà, à vous de faire votre choix, et n’oubliez pas, nous sommes là pour vous livrer plus d’informations et vous accompagner dans votre plongeons dans l’univers de la musique dématérialisée !

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= ?

Puis-je conserver une partie de mon matériel en le combinant avec du matériel neuf ?

Oui, d’un point de vue purement technique.  Les normes de connectiques sont inchangées depuis plus de 50 ans, et de toutes manières, pour les rares cas où les connecteurs ne correspondraient pas, il existe des adaptateurs.

En revanche, sur le plan de la cohérence, il faut y regarder de plus près. Dans les années 70-80’s, les enceintes étaient, de part leur conception générale, plus facile à alimenter. La puissance des amplis de l’époque dépassaient rarement une trentaine de watts, tout cela cohabitait donc parfaitement. Aujourd’hui, c’est globalement l’inverse. Attention donc.

Après, dans le cas où cela se présente, nous conseillons à nos clients de venir au magasin avec leur ancien matériel (RdV conseillé), ce qui nous permet à la fois d’évaluer leur état et de procéder à des essais combinatoires avec le matériel d’aujourd’hui, avec à l’esprit de ne remplacer que ce qui est nécessaire. Cela ne marche pas toujours mais çà ne coûte rien d’essayer.

Est-ce qu’un système HiFi à moins du 1000 € peut donner des résultats suffisants ?

Il est tout à fait possible d’obtenir des résultats sonores plus que satisfaisant à moins de 1000 €. En tout cas, bien meilleurs qu’une enceinte bluetooth ou connectée monocellulaire.

La HiFi n’est pas forcément synonyme de quelque chose d’inabordable. Nous veillons en tout cas chez COURTIN BOUTIQUE à avoir toujours en démonstration et en stock des petits systèmes aptes à répondre à des demandes de personnes ne pouvant ou ne souhaitant pas mettre tout leur argent sur ce poste, mais soucieux de pouvoir apprécier la musique à sa juste valeur !

Est-ce que la puissance d’un ampli et d’une paire d’enceintes a une importance ?

Pour répondre à cette question, impossible de ne pas faire un peu de technique, mais nous allons essayer de nous mettre à la portée des profanes.

Tout d’abord, lorsque l’on parle de puissance, ce ne sera pas la même chose lorsqu’il s’agit de l’ampli ou des enceintes.

Pour l’ampli, on va parler de puissance délivrée. En effet, c’est celui-ci et seulement celui-ci qui « délivre » la puissance du système. Plus un ampli est puissant, plus le signal électrique sonore en sortie sera élevé.

Pour les enceintes, on va parler de puissance admissible, c’est à dire la puissance qu’une enceinte va être capable de recevoir au maximum sans être détériorée. On devrait donc veiller à ce que la puissance admissible des enceintes soit plus élevée que la puissance délivrée par l’ampli pour être serein. Certes, sauf que ce n’est pas si simple, pour plusieurs raisons :

  1. La puissance admissible d’une enceinte s’évalue par des critères « mécaniques » : les haut-parleurs se déplacent au rythme de la musique, mais forcément, cette course a une limite physique, qui, si elle est dépassée se traduit par de la casse (talonnement de la bobine, déchirement des suspensions…). Mais la puissance admissible s’évalue aussi par un critère électro-physique : l’effet joule. Une enceinte pourra par exemple supporter 100W pendant 5 secondes, mais pas 80W pendant une heure.
  2. Les constructeurs d’enceintes sont devenus frileux quand au fait d’annoncer la puissance admissible de leurs enceintes, pour des raisons relevant de possibles contentieux, donc, difficile de s’avancer.
  3. S’interdire l’achat d’un couple ampli/enceinte donnant un résultat sonore et musical exceptionnel sous prétexte que la puissance de l’ampli serait supérieure à celle des enceintes s’avérerait dommage !
  4. On peut « subblimer » des enceintes, simplement en optant pour un ampli puissant qui de par son facteur d’amortissement, amènera une « tenue » de ces dernières